
Les pompiers mettent en garde contre des démissions massives avec les nouvelles règles sur le temps de travail : "Des heures de travail désastreuses
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Plus de 2 700 pompiers suédois ont signé une liste de protestation contre les nouvelles réglementations sur le temps de travail qui entreront en vigueur cet automne. La décision de l'UE signifie la fin des gardes de 24 heures des pompiers.
La directive européenne sur le temps de travail (DTT) :
En Suède, de nombreux pompiers professionnels effectuent des gardes de 24 heures, ce qui signifie qu'ils dorment toute la nuit à la caserne. Il peut s'agir d'un sommeil ininterrompu si la charge de travail et le nombre d'appels le permettent, mais il arrive souvent qu'ils ne dorment pas beaucoup pendant ces gardes. En contrepartie, ils bénéficient de périodes de repos plus longues : en vertu de la réglementation sur les heures supplémentaires, les heures de "sommeil" sont entièrement comptabilisées comme des heures de travail rémunérées, et toutes les heures dépassant 8 ou 9 heures sont considérées comme des heures supplémentaires.
Ce système fonctionne bien pour de nombreux pompiers, qui peuvent combiner leur travail avec d'autres emplois, leur propre entreprise ou des engagements personnels, comme s'occuper de leur famille. De nombreux pompiers font de longs trajets pour se rendre à leur caserne et ont fondé leur routine sur le fait de ne faire la navette que quelques jours par semaine ou par mois.
"Pour nous, ce sont des heures de travail désastreuses", déclare Patrick Falck, pompier, dans un article paru sur SVT.se.
À partir du 1er octobre, les municipalités et les régions de Suède modifieront leurs règles en matière de repos quotidien, conformément à la directive européenne sur le temps de travail. La Commission européenne s'est interrogée sur la compatibilité de la convention collective avec certaines parties de la directive européenne sur le temps de travail.
La directive stipule que les employés doivent disposer de 11 heures de repos par période de 24 heures. Les horaires des pompiers risquent donc d'être modifiés et il leur sera interdit d'effectuer des gardes de 24 heures. Au lieu de cela, ils effectueront davantage de gardes par mois.
Patrick Falck, pompier à la caserne d'Ekerö, est l'un des signataires de la pétition. Selon lui, les nouveaux horaires de travail rendent plus difficile la conciliation de la profession et de la vie de parent. Il a un long trajet à faire pour se rendre au travail et voit ses enfants une semaine sur deux.
Selon l'une des propositions avancées, explique M. Falck, les pompiers travailleront 12 heures par jour dans la nuit de vendredi à samedi et de dimanche à lundi, de 19 heures à 7 heures du matin.
"Faire cela trois jours d'affilée, c'est de la folie pure. Je n'ai jamais rien entendu de pire", déclare-t-il.
Un groupe de pompiers indépendants a lancé une pétition à l'intention des 5 000 pompiers à temps plein du pays. Jusqu'à présent, près de 3 000 d'entre eux ont signé la pétition demandant une exemption pour les services d'urgence. Ils estiment que les nouvelles règles entraîneront une détérioration des conditions de travail et risquent d'entraîner des licenciements massifs.
Même Patrick Falck envisage de changer de carrière.
"Je suis convaincu que beaucoup de mes collègues feront de même", déclare-t-il.
L'organisation patronale affirme qu'il est impossible de déroger à la directive sur le temps de travail
Selon Magnus Krantz, médiateur de l' Union nationale des pompiers, les parties doivent tenter de négocier une dérogation.
"Nous pensons qu'une exception doit être introduite pour le maintien des services essentiels, y compris les services d'urgence", a-t-il déclaré à la chaîne suédoise TV4.
L'organisation SKR, qui représente les employeurs, a souligné qu'une exemption n'était pas possible.
"Ce n'est pas un choix libre de suivre la directive (européenne sur le temps de travail)", a déclaré Jeanette Hedberg, négociatrice en chef de SKR, au journal du soir suédois Aftonbladet.
Photo : Des pompiers sont formés par un instructeur à la technique des buses au collègue de Sandö, en Suède. Photo par Björn Ulfsson