Plus de survivants - Les équipes d'USAR sont gênées par un feu nourri lors de l'effondrement d'une tour à Miami.
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Un incendie important et difficile à éteindre fait rage dans les restes du bâtiment partiellement effondré de Miami Beach. L'incendie complique le travail des secours et aucun autre survivant n'a été retrouvé. Plus de 150 personnes sont toujours portées disparues depuis l'effondrement survenu vendredi.
Le bilan officiel des victimes confirmées est passé à 10 lundi.
Le nombre de personnes disparues après l'effondrement s'élève toujours à plus de 150. La maire de Miami-Dade, Daniella Levine Cava, a déclaré lundi que dix personnes avaient été retrouvées mortes, rapporte AP.
Le gros problème des opérations de sauvetage est un feu intense dans les décombres. Malgré l'utilisation de mousse et d'eau, les équipes de pompiers ne sont pas parvenues à éteindre le feu.
"Nous avons de grandes difficultés à combattre le feu. Il est extrêmement difficile de trouver la source du feu", déclare la maire du comté de Miami- Daniella Levine Cava.
Les opérations de recherche et de sauvetage n'ont pas progressé depuis vendredi et les chances de trouver des survivants s'amenuisent avec le temps. La fumée dense qui recouvre la zone est considérée comme le principal obstacle au travail de l'USAR.
Un rapport met en évidence des défauts de conception
Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes de l'effondrement de grandes parties de la tour.
"Nous allons mener une enquête approfondie", a déclaré la maire Daniella Levine Cava.
Les causes de l'effondrement de certaines parties de l'immeuble ne sont toujours pas claires. Les documents publiés vendredi montrent que la société immobilière a déjà été alertée en 2018 au sujet de "dommages importants" sur un pilier en béton du bâtiment. Selon le rapport d'ingénierie, des réparations importantes étaient nécessaires, et l'entreprise a également été avertie qu'un drainage incorrect risquait de saper le béton.
Les réparations d'une valeur de plusieurs millions de dollars étaient sur le point de commencer lorsque la catastrophe s'est produite, affirme la société immobilière selon le New York Times. La société affirme qu'elle n'était pas au courant que les dommages étaient urgents ou alarmants.