
Saison des incendies de forêt 2024 : Le Canada lutte contre les "incendies zombies" qui ont survécu sous terre depuis 2023
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La persistance de "feux zombies" sous le sol dans l'ouest du Canada représente un formidable défi pour les pompiers, surtout si l'on tient compte des facteurs aggravants que sont la sécheresse persistante et l'absence de chutes de neige cet hiver, rapportePhys.org.
Crédit photo : Cette photo fournie par Alberta Wildfire du 6 février 2024 montre des pompiers luttant contre un incendie souterrain à Fox Lake qui persiste depuis l'année dernière, malgré le froid et la neige .
L'année dernière, plus de 230 000 personnes ont été contraintes de fuir leur domicile au Canada. La saison des incendies de 2023 au Canada a été catastrophique pour une grande partie du continent nord-américain, avec des fumées qui ont atteint la Floride. L'année 2024 pourrait être encore pire.
Qu'est-ce qu'un incendie zombie ?
Comme l'a écrit PBS le 23 février, Les incendies de forêt qui ont ravagé le Canada en 2023 n'ont jamais cessé, ils sont simplement devenus souterrains, les "incendies zombies" couvant tout au long de l'hiver.
Bien que nous soyons au milieu de l'hiver, 149 incendies de forêt sonttoujours actifs au Canada, dont 92 en Colombie-Britannique, 56 dans la province occidentale de l'Alberta et un au Nouveau-Brunswick, selon le Centre interagences des feux de forêt du Canada (CIFFC). Deux de ces incendies sont déjà considérés comme hors de contrôle par l'agence.
Ces incendies souterrains, alimentés par de la tourbe séchée et de la matière organique, peuvent couver pendant de longues périodes, passant inaperçus jusqu'à ce que des volutes de fumée apparaissent.
La situation est exacerbée par un hiver exceptionnellement sec, qui fait suite à un été très chaud et sec, ce qui fait que les Canadiens se préparent à une nouvelle saison intense d'incendies de forêt.
L'éradication de ces incendies souterrains nécessite des efforts méticuleux en raison de leur nature cachée et de leur combustion lente. Leur détection est difficile et leur extinction nécessite un grattage en profondeur du sol pour exposer la couche d'humus en feu.
Cette situation met en évidence la lutte permanente pour gérer et atténuer les effets des incendies de forêt face à l'évolution des conditions environnementales. Alors que le changement climatique continue d'exacerber les conditions de sécheresse et de feux de forêt, des mesures proactives et des ressources accrues sont essentielles pour protéger les communautés et les écosystèmes des effets dévastateurs des incendies de forêt.
La saison des incendies de 2023 au Canada a été catastrophique pour une grande partie du continent nord-américain, la fumée atteignant jusqu'à la Floride et contaminant gravement l'air dans de grandes villes comme Ottawa, Montréal et New York, à des niveaux souvent extrêmement malsains.
"Nous sommes confrontés aux défis les plus urgents de notre génération. L'année dernière, plus de 230 000 personnes ont été contraintes de fuir leur domicile au Canada.
Tweet de Harjit Sajjanministre de la Protection civile du Canada
La saison des incendies 2024 pourrait dépasser celle de 2023 en intensité
Comme l'a rapporté le NyTimes le 5 mars, les avertissements du ministre canadien de la protection civile concernant la prochaine saison des incendies de forêt brossent un tableau inquiétant, suggérant qu'elle pourrait surpasser en intensité celle de 2023, qui a battu tous les records. Les incendies de forêt de l'année dernière ont déjà été dévastateurs : des milliers d'incendies ont brûlé des dizaines de millions d'hectares et généré d'énormes panaches de fumée qui ont touché les principales villes des États-Unis.
La persistance de près de 150 incendies de la saison dernière, qui brûlent encore sous le sol enneigé, ajoute à l'appréhension. Ces "incendies zombies", comme on les appelle, se produisent chaque année dans certaines régions du Canada, mais le nombre sans précédent d'incendies signalés cet hiver soulève des inquiétudes quant à la possibilité qu'ils se rallument une fois qu'ils émergent du sol.
La situation est particulièrement alarmante dans les provinces connues pour leur vulnérabilité aux incendies de forêt, où les conditions sont propices à la réactivation de ces feux dormants. L'expression "feux zombies" a gagné en popularité dans les médias canadiens, attirant l'attention sur la nature unique et préoccupante de ce phénomène.
Les températures hivernales douces enregistrées cette année, qui dépassaient en moyenne de 4 degrés Celsius les normales saisonnières selon le ministère de l'environnement, ne font qu'aggraver la situation. Les températures plus chaudes peuvent accélérer la fonte des neiges et le dessèchement de la végétation, créant ainsi des conditions propices à l'allumage et à la propagation des incendies de forêt.
Comme le souligne Marc-André Parisien, chercheur au Service canadien des forêts , la combinaison d'une couverture neigeuse réduite et d'une végétation sèche accroît la vulnérabilité des forêts, en particulier des conifères, à l'inflammation.
Les aiguilles et les feuilles des conifères constituent un combustible hautement inflammable, et même une petite étincelle provenant de la foudre ou d'autres sources peut déclencher un incendie dans de telles conditions. La couverture neigeuse a diminué de 5 à 10 % par décennie depuis 1981.
De la fumée malgré des températures inférieures de 40 F / C
Le 16 février, la BBC de Fort Nelson, BC, une petite ville du nord-est de la Colombie-Britannique. Sonja Leverkus, pompier et scientifique originaire de cette petite ville du nord-est de la Colombie-Britannique, se souvient que les chutes de neige n'avaient pas l'air blanches lorsqu'elle conduisait dans une tempête de neige en novembre 2023.
"Au contraire", a-t-elle déclaré à la BBC, "elle était gris-bleuâtre à cause de la fumée dans l'air".
MS Leverkus est responsable principal des incendies chez Northern Fire Worx, un service privé de lutte contre les incendies de forêt dans une région isolée du nord-est de la Colombie-Britannique.
Elle a déclaré au NYTimes :
"Même les jours où il faisait -40 ou -42 degrés Celsius, nous voyions encore de la fumée, ... Il y en avait tellement qu'en conduisant, on sentait la fumée et on toussait dans le camion".
Risque accru d'incendies de forêt lié au changement climatique
Le lien entre le changement climatique et le risque accru d'incendies de forêt au Canada est une préoccupation bien établie, comme le soulignent les recherches de World Weather Attribution et le ministre canadien de la protection civile, Harjit Sajjan, qui s'en fait l'écho. Le changement climatique exacerbe les conditions propices aux incendies de forêt en créant des conditions météorologiques plus chaudes, plus sèches et plus venteuses qui contribuent à la sécheresse et à la propagation des incendies de forêt.
La reconnaissance par M. Sajjan des prévisions alarmantes concernant les incendies de forêt souligne la nécessité urgente de prendre en compte les réalités du changement climatique et ses conséquences. À mesure que les températures augmentent et que les phénomènes météorologiques extrêmes deviennent plus fréquents et plus graves, il est essentiel que les gouvernements et les communautés se préparent et s'adaptent à l'évolution de l'environnement.
Si les incendies souterrains dans des provinces comme la Colombie-Britannique et l'Alberta ne présentent pas directement un risque accru de déclenchement d'incendies de forêt au printemps en raison du manque de végétation dans les zones carbonisées, le contexte plus large de la sécheresse et des conditions météorologiques extrêmes induites par le changement climatique souligne la menace permanente que représentent les incendies de forêt au Canada.
Une zone de la taille de la Finlande brûlée
L'ampleur stupéfiante des incendies de forêt de l'année dernière au Canada en 2023 diffère quelque peu selon l'auteur du rapport. Ce qui est clair, c'est qu'il s'agit de pertes à grande échelle :
Selon la BBC,plus de 18 millions d'hectares (44 millions d'acres) de terres ont été brûlés par des incendies de forêt au Canada en 202. Il s'agirait d'une superficie équivalente à celle du Cambodge. Ce chiffre dépasse de loin la moyenne décennale du pays.
Le NYTimes rapporte qu'une zone brûlée d'environ 48 millions d'acres de forêt - unezone équivalente à la taille de la Finlande - représenteune escalade significative dans l'activité des feux de forêt, comme l'a rapporté le Centre interagences des feux de forêt du Canada. Cela représente une augmentation stupéfiante de 170 % par rapport à l'année précédente, ce qui souligne la gravité de la situation.
La fumée crée des conditions atmosphériques malsaines sur tout le continent
L'impact de ces incendies de forêt s'est étendu bien au-delà des frontières du Canada, la fumée des incendies, en particulier ceux du Québec, atteignant le sud de la Floride et affectant de nombreuses villes des États-Unis et du sud du Canada avec une brume nocive.
La sécheresse prolongée dans l'ouest du Canada, qui entre maintenant dans sa troisième année, exacerbe les inquiétudes concernant la prochaine saison des incendies de 2024. En particulier en Colombie-Britannique et en Alberta, où de nouveaux incendies de forêt en surface ont déjà été signalés cette année, les craintes d'une saison des incendies potentiellement dévastatrice se sont accrues.
La décision de l'Alberta de déclarer un début précoce de la saison des feux de forêt, avant la date traditionnelle du 1er mars, souligne l'urgence de la situation et la nécessité de prendre des mesures proactives pour faire face au risque accru d'incendies de forêt.