Le président de l'Association canadienne des chefs de pompiers déclare qu'il faut davantage de ressources pour aider les pompiers volontaires à lutter contre les incendies de forêt
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Cet été, le gouvernement fédéral canadien a commencé à financer une formation pancanadienne sur la lutte contre les incendies de forêt. Mais Ken McMullen, président du CAFC, estime que l'on pourrait - et que l'on devrait - faire plus, compte tenu de la récente saison catastrophique des incendies de forêt au Canada.
Distribué dans le cadre d'un programme pilote géré par l'Association internationale des pompiers (IAFF), le nouveau financement destiné aux pompiers municipaux à temps plein et aux pompiers ruraux volontaires a été mis en place par le gouvernement fédéral canadien.
Toutefois, l'Association canadienne des chefs de pompiers estime que l'on pourrait faire davantage pour former et financer des équipements spécialisés pour les pompiers qui ne font pas partie des services provinciaux de lutte contre les incendies, en particulier les équipes de volontaires qui disposent de peu de ressources, selon la CBC.
Ken McMullen, président de l'Association canadienne des chefs de pompiers *, affirme qu'un pourcentage important du pays est couvert par des forces de pompiers volontaires.
* L'Association canadienne des chefs de pompiers est l'organisation par laquelle le Canada est membre du CTIF depuis 2021.
"Géographiquement, plus de 80 % du Canada est protégé par un service de pompiers volontaires ou mixtes", a-t-il déclaré à CBC News.
La plupart des Canadiens vivent dans des centres urbains plus denses, dotés d'un service d'incendie municipal composé en grande partie de pompiers professionnels. Cependant, une plus grande partie du pays, y compris les communautés rurales et non constituées en municipalité, s'appuie sur des forces de volontaires.
Selon M. McMullen, ces forces, qui sont financées en grande partie par des dons et des fonds d'urgence provinciaux, disposent de budgets très limités par rapport aux services d'incendie urbains.
Là où les forêts rencontrent l'habitat humain : L'interface entre les zones urbaines et les zones sauvages : une nouvelle priorité
Cet été, nous avons vu de nombreux exemples d'incendies de forêt menaçant, voire détruisant, l'interface entre les zones urbaines et les zones sauvages: C'est ainsi que l'on définit les endroits où un incendie pourrait potentiellement affecter les structures construites par l'homme. L'accent est souvent mis sur les combustibles naturels tels que les arbres et les arbustes.
"Plus de 10 % des Canadiens vivent dans des zones d'interface où les communautés urbaines se mêlent à des environnements inflammables comme les forêts", a déclaré le ministre des ressources naturelles , Jonathan Wilkinson, lors d'une conférence de presse le 11 août.
"Dans notre lutte contre les incendies de forêt, l'interface doit être une priorité urgente.
Crédit photo : CAFC.ca